Faire ce que je croyais impossible…
Parfois il se passe des choses dans la vie dont tu te dis… Non ce n’est pas un hasard. C’est comme ça que je me suis retrouvée à retourner à l’école.
Je suivais encore un cours de MBSR à Paris lorsque j’ai appris que la journée de silence était déplacée. Au lieu de nous faire venir le dimanche, on nous demandait de venir un jour férié. Au départ j’ai râlé. J’avais tout fait pour garder libre ce dimanche et maintenant il fallait y aller la journée fériée que j’avais prévue autrement… Je ne savais pas encore à ce moment que c’était justement parfait et que ma réaction était ‘résistance au changement’. C’est un peu mon ‘pilot automatique’. D’ailleurs, ce stage MBSR m’a fait un bien fou. Si ça t’interesse, j’en parle ici.
Bref, juste avant ce fameux dimanche soudainement libérée, je tombais pour la 5ème fois sur une annonce dans une magazine ‘Happinez’. J’en avais acheté une jolie pile dans une brocante aux Pays-Bas. Franchement l’annonce était WWWWAAAOOOHHHH! Une combinaison d’art et créativité, du mindfulness, du développement personnel et du coaching…
Cette fois, je ne sais pas pourquoi, j’ai fait un tour sur le site. Et là, non seulement cet école existait toujours, mais cela faisait déjà 25 ans qu’ils enseignaient. Il y avait une mention sur la page d’accueil sur les portes ouvertes. La date ? Trois jours plus tard. Mon seul dimanche encore libre.
C’était trop beau. Non, j’avoue pas tout de suite. J’ai trouvé des excuses. Mille excuses. Puis encore d’autres. Je me suis dis que de toute façon ce n’était pas pour moi. Tant pis, je l’aurais fait si j’avais encore habité dans mon pays. Jamais je pourrais m’organiser à y aller tous les 15 jours depuis la France.
Mais franchement j’avais envie. Envie!!! C’est mon amour qui m’a finalement donné ZE argument pour y aller. Peut-être que ce n’était pas possible de suivre une formation à l’étranger. Peut être que c’était compliqué comme organisation. Mais… je risquais de regretter de ne pas y aller. Comment savoir ensuite en quoi consistait cette formation. J’allais m’imaginer des trucs forcément. (Je fais toujours ça.) Peut être que cela n’allait pas me plaire de toute façon? Comment je pourrais alors savoir.
Donc, j’ai visité l’école. Ce dimanche de mai. Il faisait un temps magnifique ce jour là. Je suis rentrée dans le bâtiment et j’avais l’impression de rentrer chez moi. J’ai senti, il faut que j’aille ici.
Alors voilà, on est septembre. C’est la rentrée. Je retourne dans les bancs d’école…